Le travail en hauteur ? Comment le gérer au quotidien ? Un sujet on ne peut plus sensible pour Corser, qui concerne essentiellement les travaux spéciaux réalisés par ses agents polyvalents. Et qui engage la responsabilité des intervenants comme celle des clients.
« Prenez un nettoyage de bardage : dans le cas où nous ne pouvons pas le nettoyer depuis le sol, cite Corser en exemple. Il y a ici nécessité à prendre appui sur une nacelle quand on sait qu’on peut atteindre le niveau d’un bâtiment classique de 7 m, voire plus haut en vitrerie sur des immeubles, cliniques et hôpitaux où on ne peut ouvrir chaque fenêtre de l’intérieur. »
D’où des hauteurs impressionnantes pour les salariés qui interviennent, munis du permis obligatoire CACES 1B et 3B pour, précisément, travailler en toute sécurité. « Croyez bien qu’ils ne passent pas ce permis – au coût significatif – par hasard. Pour autant, être confrontés à des hauteurs de 25 à 30 m reste une expérience impressionnante : avec le vent, c’est tout sauf stable. »
Même constat depuis un échafaudage fixé sur un immeuble de 7 étages mais dont la structure métallique reste indépendante : « Quand plusieurs personnes s’y déplacent, il tangue comme un bateau en pleine mer ! »
Mais si le permis vient « consacrer » des agents aguerris, pour autant, la vigilance reste de mise. Enjeu à chaque intervention : ne pas mettre les agents en insécurité.
« Un permis de conduire n’a jamais empêché de griller des STOP ! Ce qui est hyper important, c’est de vérifier sur chaque chantier que les règles sont bien respectées. Dans le cas contraire, c’est la responsabilité de l’employeur qui est directement saisie. »
Harnais et longes ? « Checkés ! » Nacelle ? Également vérifiée avec les loueurs qui les déposent chez Corser.
Les résultats sont là : Corser se réjouit de n’avoir connu aucune chute de hauteur, alors qu’elles représentent de l’ordre de 10 % des activités de nettoyage*. « Cela dit, on a pu avertir un client qu’on ne pouvait pas nettoyer telle vitre, sauf à monter sur des endroits extrêmement instables et périlleux. Nos clients le comprennent alors… Parfois encore plus vite que nos agents. Car la question de la sensibilisation quotidienne aux risques est au cœur de notre culture d’entreprise. ”Avant toute chose, n’allez pas trop vite”, leur rappelle-t-on sans cesse. »
Le sujet même de la prochaine tribune de Corser développée sur LinkedIn.
*Source : IRTS