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Travaux spéciaux

Joli, des fleurs dans sa gouttière ? Heu…

Si, de loin, des coquelicots en train de pointer leurs joues rouges du haut de gouttières où ils ont pris pied peuvent donner un air « poétique » à un bâtiment : vu de près en revanche c’est annonciateur de… catastrophe. Gare aux sinistres !

 

Quand on ne lève pas assez son nez ? C’est trop souvent ce qui se passe dans le cas présent. Imaginez seulement un talus sauvage planté d’arbres pas très éloigné d’un bâtiment, le cas échéant en ZI… Comptez sur le vent et les intempéries… Et voilà qu’au fil de quelques saisons, les feuilles et les débris végétaux transportés dans les gouttières vont produire un « solide » compost, nid idéal où vont se nicher mauvaises herbes et autres racines. Et tout cela finit par peser. Autant de poids que les gouttières ne pourront supporter à terme…

 

Et badaboum !

 

« Notre rôle est bien de faire de la prévention chez nos clients. Il ne s’agit pas d’alarmer nécessairement mais de les alerter : une gouttière qui cède depuis le 2nd ou 3e étage, cela n’est pas sans conséquence avec des personnes et/ou véhicules qui peuvent se trouver dessous. Même pour un local en simple rez-de-chaussée, cela peut entraîner un dégât des eaux. »

 

C’est donc ici que les équipes de DEVANSE, museaux au vent, détectent et anticipent. À l’instar de ce vendredi soir où l’un des dirigeants lui-même, revenant d’une course, repère chez l’un de ses clients ce risque.

« J’ai vu que ses gouttières étaient surchargées. Je lui en ai parlé et il a reconnu ne pas s’être trop préoccupé de la situation. C’est notre rôle, sachant que nous faisons toujours valoir qu’il n’y a pas besoin de faire intervenir un couvreur à cette fin. Nos compagnons sont formés pour utiliser en pareil cas des nacelles, voire des échafaudages, a minima des escabeaux. »

 

De quoi comprendre que ces interventions ne sont pas anodines. « On peut même dire que c’est laborieux. Il faut gratter le compost, et pas seulement dans les gouttières mais aussi parfois dans les chenaux – ces grands bacs de liaison entre les gouttières -, le mettre en sac avant de tout déposer en déchetterie. Selon le chantier, comprendre la taille du bâtiment, cela peut prendre d’une heure à une semaine de travail, pour une usine qui nous a récemment sollicités par exemple, mobilisant selon les cas de deux à cinq agents. »

 

De quoi comprendre que si les herbes folles ont le vent en poupe : leur place est assurément davantage en pleine nature, dans un jardin ou dans un vase. Pas dans une gouttière.