Un entrepôt logistique inoccupé envahi par des « intrus » qui y ont pris toutes leurs aises
des mois durant ? Un cas hélas assez fréquent sur le territoire, les occupants indésirables n’hésitant pas à tout casser sur place, et qui vaut à DEVANSE et ses équipes d’être sollicités en vue de tout nettoyer après leur expulsion ou départ. Un type d’intervention auxquelles les agents sont parfaitement rodés. Quitte à tomber, non pas sur un os mais sur… des bidons d’huile et des plaques amiantées rapportées sur le site ! D’où un process à activer on ne peut plus rigoureux.
Poussons les portes de cet entrepôt aux dimensions conséquentes – environ 7 000 m² – que son propriétaire décide de mettre en vente. « L’agence immobilière qui avait le mandat à cette fin nous a appelés, nous précisant qu’elle avait un acheteur, mais que ce dernier n’était prêt à signer qu’à compter du moment où le site serait entièrement nettoyé, ce qui est parfaitement compréhensible. Nous avons déjà été confrontés à ce type de « chantier » avec des occupants qui se servent allégrement sur place en démontant tout ce qui pourra ensuite être revendu… »
On imagine déjà les murs éventrés, les cloisons abattues et autres fils arrachés ! Nouveauté ici :
Un véhicule qui avait été volé, lui aussi entièrement désossé et abandonné sur place. Les équipes commencent par faire appel à une entreprise spécialisée afin qu’elle vienne le récupérer.
Illustration même de ce qu’un site ainsi squatté peut révéler… et ce n’était pas terminé
« Nos équipes sont en effet tombées sur deux types de produits dangereux : des bidons d’huile tout d’abord, laissés là sans doute après des vidanges « sauvages ». Or, on ne peut pas s’en débarrasser sans respecter un protocole précis : entreprise de propreté, il nous est interdit de les déposer en déchetterie. Nous devons faire appel à un centre de tri de déchets dangereux dédié avec des précautions d’usage, celui-ci nous adressant ensuite un bordereau sous 24H comme quoi le process a bien été respecté, de l’amont à l’aval, sur toute la chaine logistique. » Dans les faits, cela représentait environ 200 L d’huile.
Autre beau volume à traiter découvert sur place : des panneaux en fibrociment amianté laissés au sol.
« La bonne surprise ! Nous pensons que les « locataires » devaient en faire un commerce. Ils les ont sans doute ramenés sur place après en avoir débarrassé des particuliers. Là aussi, nous avons dû les prendre en charge en suivant un protocole strict. »
Point important, les compagnons qui intervenaient à cette fin étaient parfaitement équipés avec des combinaisons intégrales et masques adaptés pour éviter de respirer toute fibre nocive. « Toutes les plus grandes précautions étaient prises, sachant que ces panneaux étaient mis dans des big bag Spécial amiante et qu’une fois qu’ils étaient remplis (au final 1.5 T), nos équipes les fermaient soigneusement en vue de les faire prendre ensuite par un entrepôt lui aussi spécialisé, le tout en vue de l’obtention d’un bordereau. »
De l’importance du suivi et de la traçabilité.
« Nettoyer/lessiver/aspirer… Nos équipes ont la maîtrise au moment de débarrasser un site – nos clients le savent – mais elles savent également déclencher toutes les démarches administratives et réglementaires quand cela est nécessaire, comme dans ce cas. Ce qui a été grandement apprécié par le propriétaire comme son agence qui ne savait pas vers qui se retourner pour traiter correctement ce type de produits dangereux. »