Actualités

Travaux spéciaux

Corser-Poher froide comme la glace ? Les clients aiment ça !

La cryogénie : un terme qui semble tout droit sorti de la littérature fantastique et qui a de quoi impressionner les clients de Corser-Poher. Ou comment, du nettoyage de plaques de cuisson graisseuses aux machines de TP qui déposent le bitume sur les routes, le gaz carbonique, ici sous forme de glace, est projeté sur tout substrat visé au point de le transformer en poussière !

Nous connaissons tous le CO2 sous sa forme gazeuse, moins dans son état solide. C’est pourtant sous cette forme que la cryogénie y a recours, pour un impact et un résultat qui ont de quoi laisser « figés » de surprise.

Explications avec Nicolas Le Bars, co-directeur chez Corser-Poher. « En fait, c’est très simple. Nous utilisons le gaz carbonique sous forme de glace. Utilisé à – 78°, c’est en effet son état de solidification. Quant au processus de nettoyage – et non pas de décapage -, voici comment nous intervenons. Un compresseur d’air envoie l’air comprimé dans une machine de projection. Dans celle-ci, se trouve la glace sous forme de pellets (exactement comme des pellets à poêle). L’air compressé envoie ensuite cette glace dans un pistolet de tir pour être projetée sur l’équipement à nettoyer. Là où c’est « fantastique », c’est que dès lors qu’elle est en contact avec le substrat à nettoyer (graisse, poussière, suie…), en une fraction de millième de seconde elle devient gaz ! La force de projection aidant, le choc thermique fige alors le substrat qui devient poussière. Il ne reste plus qu’à passer un coup d’aspirateur. »

Quiconque s’est déjà risqué (à grand renfort d’huile de coude) à nettoyer son (petit) four encastré chez soi imagine aisément en quoi la cryogénie fait donc des miracles, au moment de nettoyer « à une vitesse folle » des plaques industrielles en restauration, mais aussi des finisseurs, ces grosses machines qui déposent le bitume sur la chaussée. Un environnement on ne peut plus complexe qui associe tout à la fois bitume + pétrole + chaleur : allez donc les nettoyer ! « Quand c’est chaud ça colle ! Quand ça refroidit, ça devient dur comme une carapace ! Or, avec la cryogénie on arrive à tout nettoyer ! »

Encore méconnu, le process requiert moyens mais aussi un haut niveau de maîtrise. Chez Corser-Poher, trois techniciens sont formés et dédiés. « Car figurez-vous que la glace tient très bien par temps ensoleillé. Par contre elle aime moins les basses pressions, genre temps humide breton… c’est très subtil ! »

Et parce que la glace de CO2 a un coût, une estimation précise est opérée en amont, en fonction de chaque chantier sur lequel intervenir. « C’est surtout un levier de gain de productivité pour nos clients. Juste cet exemple : afin de nettoyer sa roue crantée dans une carrière de minerai, une entreprise stoppait jusqu’alors tout son processus – soit un arrêt de production total – pendant cinq jours avec trois salariés en interne mis à la nettoyer, ce qui n’est pas vraiment leur métier. Notre challenge a été d’intervenir sur une seule journée avec un seul technicien. Notre client a été bluffé ! À chacun sa valeur ajoutée. La nôtre chez Corser-Poher est d’aviser nos clients de l’existence de toute nouvelle technique et de nettoyer pour eux. »